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Violences policières: Philippe Close refuse de rendre des comptes sur le recours illégitime à la violence

Violences policières: Philippe Close refuse de rendre des comptes sur le recours illégitime à la violence

Hier soir au Conseil communal, le PTB a interpellé le Bourgmestre sur les violences policières lors de la manifestation de Extinction Rebellion. Le parti de gauche a également soumis au vote une motion pour réaffirmer le droit constitutionnel de manifester et demander au Bourgmestre, chef de corps de la zone de police, de faire respecter ce droit sur le territoire de la commune lors de manifestations pacifiques et démocratiques. Mathilde El Bakri, cheffe de groupe du PTB à la ville de Bruxelles rappelle que « Monsieur Close n’est pas au-dessus des lois. Sa responsabilité en tant que chef de corps des forces de l’ordre reste d’assurer le droit de manifester en sécurité lors des manifestations pacifiques et démocratiques ».

La motion du PTB n’a hélas pas reçu de soutien des autres partis. Mathilde El Bakri : « En refusant d’assumer leurs responsabilités et de condamner le recours à la violence dont les forces de l’ordre ont fait l’usage contre les manifestants de Extinction Rebellion, les partis de la majorité envoient un message politique à tous les citoyens qui se mobilisent pour sauver le climat: “votre mobilisation citoyenne n’est pas légitime, la violence utilisée contre vous, elle, est légitime” ».

 

Personne n’a constaté d’acte de violence de la part de ces manifestants et le Bourgmestre continue de justifier le recours à une violence disproportionnée et excessive de la part des forces de l’ordre, notamment par l’utilisation illégale de spray à gaz face à des manifestants pacifiques.

 

« Les témoignages qui nous reviennent sont indignes d’une démocratie, poursuit Mathilde El Bakri. L’utilisation du spray à gaz sur des militants immobilisés au sol est une violation des arrêtés et circulaire ministérielle en la matière. Aucun acte de violence n’a été commis ce jour là par un des militants. Pourtant, le spray à gaz est très clairement défini comme « un armement collectif [...] purement défensif dont l'utilisation doit rester limitée aux situations de violence collective grave commise contre la police ou contre des personnes, aux cas de légitime défense ».

 

L’élue de gauche rappelle qu’il s’agit « de manifestants qui se mobilisent face à la paralysie du monde politique, pas de dangereux criminels ». Le PTB ne comprend pas que la motion n’ai pas suscité le moindre débat ou soutien.