La majorité de la ville espère aller chercher 16 millions d’euros dans la poche des automobilistes pour 2022. C’est 4 millions de plus qu’en 2021. Pour le PTB, l'augmentation des tarifs de stationnement n’a pas pour objectif de diminuer le nombre de voitures à Bruxelles mais de renflouer les caisses communales.
Pour Mathilde El Bakri, cheffe de groupe du PTB à la Ville de Bruxelles : “la majorité fait payer la note aux Bruxellois. D’abord via la taxe sur les horodateurs qui augmente pour la deuxième année consécutive de 4 millions d’euros. Avec une telle augmentation, on peut comprendre que le collège attend toujours autant de voitures dans les rues de notre capitale. L’argument écologique ne tient plus debout. Si le nombre de voitures en stationnement sur les voiries publiques diminue, le collège fera face à un trou budgétaire”.
La conseillère communale fait le parallèle avec la taxe sur les sociétés de parkings et emplacements de parking qui augmente à peine de 500 milles euros : “Le collège aurait pu être bien plus ambitieux et appliquer le même montant qu’à Saint-Gilles, par exemple. Nous aurions alors pu ramener 2 millions d’euros en plus. Mais la majorité PS-Ecolo-Defi préfère chercher cet argent chez les travailleurs qui n’ont pas d’autres choix que de prendre leur voiture plutôt que de viser les grandes sociétés”.
Pour finir, le PTB pointe les investissements faramineux en bureau d’études, pour un montant avoisinant les 26 millions d’euros. L’élue de gauche dénonce cette tendance à commander des études pour tout et n’importe quoi. Finalement, les Bruxellois paient énormément pour le lancement d’études…dans des projets qui ne répondent pas forcément à leurs besoins”.