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La tournée d'Hariche choque le PTB.

La tournée d'Hariche choque le PTB.

Pas d'école à l'arrêt pour la campagne électorale du PS.

Lors du prochain Conseil communal, le PTB questionnera l'Echevine de l'Instruction publique Faouzia Hariche (PS) concernant la tournée organisée dans les écoles pour présenter son programme de majorité.

"Le PTB trouve ce procédé pour le moins bizarre.

Le fait que ça se passe maintenant, en pleine campagne électorale, montre plutôt qu'il s'agit d'un coup publicitaire", réagit 
Bruno Bauwens, conseiller communal du PTB.
Le PTB demande un vrai processus constructif de participation impliquant tous les acteurs de l'enseignement, plutôt qu'une démarche électoraliste évidente.
 
"Le PTB a aussi entendu que le Bourgmestre Philippe Close, par ailleurs candidat aux prochaines élections, pourrait être présent à ces meetings obligatoires.
Ca semble faire partie de la campagne électorale du PS.
Une telle initiative
en période électorale, est politiquement trop chargée et peu déontologique", continue Bruno Bauwens.
Et le fait que les écoliers soient licenciés de cours pendant ces tournées, choque le PTB :
"A Bruxelles, les chiffres de réussite sont très bas et on est confronté à une pénurie de professeurs et un phénomène de décrochage scolaire.
C'est donc un très mauvais signal. Cette même Echevine s'oppose à la grève des cours pour le climat, mais n'a pas de problème de renvoyer les élèves chez eux pour expliquer son programme politique !"

 Il y a quelques semaines, le PTB était à l'initiative d'une motion de solidarité en faveur de la grève des écoliers pour le climat.

 

Certains enseignants ont aussi confié au PTB qu’ils ne se sentaient pas à l’aise avec cette "leçon obligatoire".
La relation entre les enseignants, l'Echevine et la direction générale de l'Instruction publique de la Ville
s'est détériorée depuis quelques semaines.

Les enseignants se sentent victimes de récupération politique.

"Le PTB demande qu'un réel processus de participation soit organisé, plutôt qu'un coup de publicité électorale qui ne fait que renforcer les tensions.
Plutôt que des sessions obligatoires pendant les cours, il faudrait organiser des assemblées générales où directions, personnel pédagogique, parents, et même représentants des élèves seraient présents.
Réfléchir ensemble à un plan, discuter, approfondir et examiner les critiques.

Une réelle participation." propose Bruno Bauwens.