Skip to content

La proposition du PTB d’accorder la parole aux conseillers communaux lors d’une interpellation citoyenne est refusée par la majorité de la Ville de Bruxelles

La proposition du PTB d’accorder la parole aux conseillers communaux lors d’une interpellation citoyenne est refusée par la majorité de la Ville de Bruxelles

Contrairement à plusieurs communes de la Région, le règlement d’ordre intérieur (ROI) de la Ville de Bruxelles interdit aux conseillers communaux de répondre lors d’une interpellation citoyenne. Le PTB a donc déposé une modification du ROI ce lundi au conseil communal pour supprimer cette interdiction “anti-démocratique”.

Mathilde El Bakri, cheffe de groupe du PTB à la Ville de Bruxelles explique la démarche de son groupe: “Nous avons comparé le ROI de Bruxelles-ville à d’autres communes et nous avons constaté que beaucoup de communes permettent déjà à l’ensemble des conseillers communaux de répondre lors d’une interpellation citoyenne. Pour renforcer le débat démocratique au sein de conseil communal, nous nous sommes inspirés d’autres communes comme Anderlecht, Ixelles, Forest, Molenbeek, Saint-Gilles. Nous trouvons important et logique que les membres de l’opposition puissent aussi apporter une réponse aux citoyens interpellants”.

L’élue de gauche réagit étonnée du refus catégorique du bourgmestre Philippe Close de modifier cet article: “C’est comme s’il avait peur des réponses que pourraient donner l’opposition aux citoyens. Pourtant, nous constatons que cela fonctionne très bien dans d’autres communes. L’ensemble des opinions sont exprimées et les citoyens feront leur propres jugements des réactions des différents partis politiques. Au lieu de cela, le bourgmestre souhaite imposer un seul son de cloche, c’est antidémocratique”.

Sous la pression et avec un certain malaise, la majorité a tout de même été forcée de proposer un groupe de travail autour du ROI. “C’est une bonne chose mais nous craignons qu’il s'agisse d’une décision pour noyer le poisson. Nous veillerons à ce qu’il soit effectivement mis sur pied et aboutisse à des changements concrets" conclut l’élue de gauche.