Pascale Pereïta, administratrice déléguée du Samusocial, nous « rassure » : les jetons de présence versés par le Samusocial n'auraient pas été financés par l'argent public. Des propos qui choquent Mathilde El Bakri, députée régionale PTB et tête de liste à la Ville de Bruxelles : « Que des dons de particuliers destinés à agir contre l'extrême pauvreté servent en réalité à enrichir des mandataires véreux, c'est inacceptable. Nous exigeons une enquête approfondie, la clarté totale sur le contenu des réunions en question, un détail du travail qui a été réellement effectué. » Pour le PTB, si l'affaire du Samusocial est actuellement sous la lumière et qu'il faut une enquête sérieuse, elle reflète un véritable problème plus global.
Depuis longtemps, Le PTB demande une transparence totale au niveau des mandats et des revenus des élus. Mathilde El Bakri : « Yvan Mayeur, bourgmestre de Bruxelles, devrait montrer l'exemple. À coté de cela, lui aussi cumule, et il est même possible qu'il ait dépassé les 150 % de l'indemnité parlementaire. Avec des revenus pareils, il n'est pas étonnant que Monsieur Mayeur ne voie même plus ce que 60 000 euros représentent pour un centre d'aide aux sans-abris. »
Au PTB, les élus ont fait un autre choix. Mathilde El Bakri : « Comme élue du PTB, je n'ai pas choisi de faire de la politique pour me servir, mais pour servir les intérêts de la majorité des gens. Notre mandat est public, c'est donc normal qu'il soit totalement transparent. Ces scandales à répétition sont bien la preuve qu'une autre manière de faire de la politique est nécessaire. »