Mathilde El bakri, députée bruxelloise : « La position de Mayeur est devenue intenable après les dernières révélations dans le scandale du Samusocial. Mais il ne suffira pas de changer de personnes ou de régionaliser le Samusocial qui pose problème aujourd’hui. C’est l’ensemble des mentalités et de la culture politique qu’il faut révolutionner dans la Région. Instaurons une culture participative et démocratique au Samusocial et dans les organismes publics et parapublics bruxellois. »

Selon la députée de gauche et tête de liste à la Ville de Bruxelles pour les prochaines élections, « le scandale du Samusocial montre que les partis traditionnels sont incapables de se contrôler mutuellement. On est dans les « petits arrangements entre amis ». Si Mayeur doit démissionner, on doit également préparer l'après-Mayeur : qu'est-ce qui nous garantit qu’avec un changement de personnes ça ne se reproduira plus ? »

Le PTB veut profiter de la démission du CA du samusocial pour instaurer une nouvelle culture de contrôle participatif. Le PTB propose un nouveau CA incluant des représentants des bénévoles, des usagers, des associations défendant les intérêts des sans abris/SDF et du personnel. Mathilde El Bakri: « C'est la seule garantie pour que les moyens publics soient utilisés aux fins et besoins qu'expriment les usagers.  Pour nous, pas de moyens publics sans contrôle participatif. Ce principe devrait valoir pour le Samusocial, et pour tous les organismes publics et parapublics à Bruxelles. Et ils sont nombreux. »

Le Parti de gauche compte s'inspirer de Québec où une loi garantit la création de comité d'usagers. Ces comités désignent des représentants aux conseils d'administrations de tous les services sociaux ou des soins. Mathilde El Bakri conclut: « Pourquoi Bruxelles ne s'inspire-t-il pas de Québec pour le renouveau politique et éthique tant demandé par les citoyens ? Et pourquoi s’arrêter au Samusocial ? C’est toute la culture politique de la Ville de Bruxelles et de la Région qui doit être révolutionné. »