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Cauchemar en cuisine – Le PTB reçoit des témoignages inquiétants des travailleurs de l’asbl cuisines bruxelloises.

Cauchemar en cuisine – Le PTB reçoit des témoignages inquiétants des travailleurs de l’asbl cuisines bruxelloises.

A Bruxelles-ville, les élu.e.s du PTB reçoivent des témoignages inquiétants de la part de travailleurs des cuisines bruxelloises.
La charge de travail s’alourdit et les conditions de travail s’aggravent.
Riet Dhont en a rencontré plusieurs d'entre eux, il y a de quoi s'inquiéter :
« Entre mauvaises conditions de travail, stress : les travailleurs ne bénéficient pas d’un délégué syndical sur chaque site de l’ASBL de la ville de Bruxelles. »

L'ampleur des témoignages a alarmé l'élue du PTB : « Alors que les livraisons se faisaient jusqu’aux portes des différentes destinations, que des convoyeurs étaient présents pour aider, les travailleurs nous rapportent qu’aujourd'hui, ils doivent réaliser ce travail seuls : charger, conduire, décharger, amener jusqu’aux frigos parfois sans ascenseurs. »

Un travailleur confie à l'élue de gauche: « Lorsqu’un collègue est absent ou qu’il manque de personnel, ils ne sont pas remplacés. Alors on doit faire plus de trajets sur le même temps. On ne sait jamais la veille où on devra aller le lendemain. Ce ne sont jamais les mêmes adresses, et on apprend notre planning le jour même ».

Ces livraisons débordent de la commune de Bruxelles-ville vers Evere ou encore Auderghem. Riet Dhont nous confie : « Si l’on peut se réjouir du succès du travail réalisé par les équipes, force est de constater que c’est aussi une charge supplémentaire pour ces dernières. Un cuisinier porte seul des centaines de kilogrammes de légumes et autres denrées chaque jour pour préparer les repas. »

Pour Riet Dhont, ces conditions sont indignes de l'employeur qu'est la Ville de Bruxelles : « La plupart des travailleurs sont des contractuels. Parfois ils le sont depuis une dizaine d’année, sans l’espoir d’une nomination. Leur contrat indique qu’ils sont ouvriers polyvalents mais sans descriptifs de tâches. Les rares remplacements sont des contrats d’intérim insuffisants. »

L’accumulation de tous ces problèmes : pénibilité, stress, manque de respect rendent la situation intenable pour ces travailleurs. Riet Dhont interpellera au conseil communal de ce lundi, 4 novembre,  l’échevin Écolo Benoît Hellings, aussi président de l’ASBL des cuisines bruxelloises sur la situation. Mes questions à monsieur Heillings sont précises : « Êtes- vous prêts à rencontrer ces travailleurs de l’asbl Cuisines Bruxelloises ? Quelles solutions seront apportées aux travailleurs ? Allons nous engager le personnel nécessaire pour permettre un meilleur fonctionnement et un bien être au travail, avec des contrats stables?  »